L’avènement des antiprotéases est une réelle avancée dans le traitement de l’hépatite C permettant de guérir 3 patients sur 4 de génotype 1, génotype prédominant dans notre pays de sorte que la bithérapie pégylée devient désuète.
Nos patients en échec de bithérapie peuvent bénéficier également de ces trithérapies, et ainsi, éviter de renouveler des traitements aux résultats décevants.
Ces trithérapies nécessitent une surveillance clinique, biochimique et virologique stricte du fait des interactions médicamenteuses et des évènements indésirables nouveaux.
En ce qui concerne les autres génotypes, la bithérapie reste à l’honneur et doit être utilisée en l’optimisant (prise en compte des facteurs de réponse pré-thérapeutiques, intérêt d’un dosage précoce de ribavirine).