Le Big data en Santé préfigure-t-il la « médecine 3.0 » ?
En France, les données de santé constituent d’ores et déjà une manne partiellement exploitable à travers les entrepôts de données existants : Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie (SNIIRAM), Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), registres…). D’autres sources de données voient le jour grâce à de nouveaux vecteurs d’information et à de nouveaux comportements individuels et collectifs, aboutissant à la production massive de données de santé sur internet ; il s’agit par exemple des réseaux sociaux, du crowd sourcing, des moteurs de recherche, des objets connectés (Quantified Self et télémédecine). L’exploitation de ces « Big Data » répond à de multiples objectifs tels que la veille sanitaire, la pharmacovigilance, l’épidémiologie, la médecine personnalisée, etc. Mais pour favoriser cette exploitation, les initiatives en rapport avec l’Open Data (ouverture des données de santé) doivent conduire à la définition d’un cadre éthique, sécuritaire et raisonné : à partir des données individuelles et personnelles, il sera ainsi possible de construire des outils au bénéfice de la collectivité et de la santé publique, sous condition du respect de la vie privée.
Mots-clés
- Big data
- Open data
- SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie)
- Santé
- Epidémiologie
- Veille sanitaire
- Pharmacovigilance
- Crowd sourcing
- Quantified self
- Médecine personnalisée
- Anonymisation