Deux modèles topologiques pour repenser l’unité psycho-biologique humaine en Biomédecine : face aux thérapies suppléantes

Par Daniel Courty
Français

Si la biomédecine se voit assiégée par une kyrielle de thérapies complémentaires (les MAC [1]), c’est peut-être parce qu’elle a renoncé à penser l’humain autrement qu’au travers d’une trop exclusive vision réductionniste moniste d’essence mécaniste. Les neurosciences ajoutent à cette exclusivité. Certaines dimensions du sujet souffrant s’en trouvent ainsi exclues de même que de vastes zones de recherches novatrices potentielles.
Soumise dès lors à une représentation tronquée et inadaptée de l’unité de la personne vivante, elle ne parvient guère plus à penser la nature exacte du psychisme et conséquemment, de son accord avec le somatique.
Cet article épistémologique propose une relecture radicale de notre modèle anthropologique, pour coordonner différemment la notion de psychisme et celle de corps, et restituer à la Médecine son objet complet.

Mots-clés

  • Biomédecine
  • Neurosciences
  • MAC
  • Thérapies complémentaires/suppléantes
  • Entrelacs brunniens
  • Modèles anthropologiques
  • Psychisme
  • Corps
  • Unité de la personne
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