e-Médecine, e-santé et informatique - entre espoirs technologiques et désillusion humaniste
Malgré les avancées technologiques, la e-médecine française reste mal placée dans le peloton des pays industrialisés et ne s’adapte pas rapidement à l’évolution mondiale de l’informatique (Cloud sécurisé difficilement accessible, dossiers informatisés très disparates, Internet des objets peu labellisés, réglementation trop rigide avec un principe de précaution omniprésent, robotique innovante, mais rachetée par des sociétés japonaises). Les NBIC, les enjeux économiques et philosophiques des grandes entreprises du Net et les souhaits des patients mal informés se conjuguent aux potentielles dérives éthiques informatiques américaines pour engendrer une inquiétante révolution transhumaniste. L’inertie des textes législatifs européens, va enfin faire évoluer les lignes en mai 2018 pour permettre la création plus facile de plateformes médicales sécurisées régionales ou nationales.
Les souhaits ministériels, abondamment médiatisés, doivent devenir des réalités pour que le corps médical travaille de concert avec des sociétés informatiques dynamiques, libérées des carcans administratifs et législatifs. Les médecins, dont le métier va considérablement évoluer pourront ainsi créer et s’approprier de nouveaux outils sécurisés pour traiter et prendre en charge leurs patients dans une France vieillissante, où la santé est en pleine mutation sociologique et territoriale.
Mots clés
- e-Médecine
- e-santé
- Santé préventive
- Cloud
- Internet
- NBIC
- GAFA
- Objets connectés
- Intelligence Artificielle
- Robotique
- Réglementation numérique
- Ethique humaniste
- Mutation sociétale et territoriale