Le rôle de l’échographie digestive (ED) dans le suivi de la maladie de Crohn

Par Pierre-Adrien Dalbiès, Jean-Marc Canard, Jean-Christophe Létard, Denis Sautereau
Français

Le rôle de l’imagerie est fondamental dans le diagnostic et le suivi des maladies chroniques de l’intestin et en particulier de la maladie de Crohn.
La répétition des examens incite chez les malades qui sont suivis au long cours pour des évaluations fréquentes d’utiliser des techniques d’imagerie non invasives ce d’autant que la plupart sont jeunes. À cet égard nous verrons que l’échographie digestive prend la première place dans cette évaluation de la maladie, non agressive, peu coûteuse, de réalisation facile.
Cet examen se fait avec des appareils de plus en plus sophistiqués qui permettent un apprentissage rapide pour des praticiens néophytes, comme le montrent des études rapportant la courbe d’apprentissage.
La maladie de Crohn est une maladie de la paroi, transpariétale par excellence qui est donc très accessible à cette imagerie de coupe qui permet de voir non seulement la paroi du grêle qui est atteint dans plus de 80 % des cas, mais aussi l’environnement péri digestif avec l’étude du péristaltisme et de la vascularisation.
Les complications qu’il s’agisse de sténose, d’abcès ou de fistule sont très bien analysées et diagnostiquées.
La facilité d’utilisation de L’ED permet également un suivi post opératoire. L’ED voit son champ s’élargir avec le développement de nouvelles applications, échographie de contraste et élastométrie. La simple prise de PEG augmente de façon significative le diagnostic (SICUS).
Nous verrons donc que de très nombreuses études contrôlées et des séries importantes mettent en exergue l’ED.

Mots clés

  • Échographie digestive
  • Paroi du grêle
  • Maladie de Crohn
  • Diagnostic et suivi
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