La posture orthostatique antigravitationnelle s’articule autour de l’axe visuo-podal. Les informations sensorielles et proprioceptives participent à l’harmonie posturale, via une régulation fine du tonus musculaire postural contrôlé physiologiquement par des formations neurologiques sous-corticales avec, en chef d’orchestre, le cervelet et ses connexions. Le tonus musculaire postural peut échapper au contrôle en devenant moins tonique (hypotonies neuro-musculaires) ou au contraire plus tonique (hypertonies neuro-musculaires). Des morphotypes posturaux se dessinent avec pour chacun ses caractéristiques cliniques et ses approches thérapeutiques. Nous décrivons également une entité posturale singulière et néanmoins fréquente : le « sacrum postérieur ». Il relève d’une sommation de causes aux premiers rangs desquelles nous retrouvons les atteintes oculomotrices et les anomalies de la charnière lombosacrée. Enfin, nous aborderons les asymétries de tonus musculaire postural qui génèrent des rotations délétères pour le rachis.